
L'envie, le projet,
l'équipe
Cleoriana Cuadra
Fondatrice
Pourrait bruncher tous les jours
A lâché son job pour s'occuper à plein temps de ses enfants
Addicte aux podcasts
Avec les enfants: partout tout le temps, sauf lors de tête à tête
Lorsque je suis tombée enceinte pour la première fois en 2018, j’habitais à Zürich. J’ai alors pu suivre toutes sortes de workshops, cours, ateliers et échanges qui m’ont guidé et accompagné dans cette nouvelle étape de vie. Ces échanges m’ont permis, avec le temps, de mettre en place la parentalité qui me convient et qui correspond à mes valeurs. En 2020, j’ai eu un deuxième petit garçon.
Cinq mois plus tard, on partait de Zürich pour revenir vivre à Berne pour être plus proche de nos familles. Devenir parent pour la deuxième fois ne ressemblant en rien à la première fois, j’ai souhaité à nouveau assister à des ateliers ou participer à des échanges sur divers thèmes de la parentalité. Toutefois, il n'y a que très peu d'offre dans la région.
Forte de mon expérience dans l'organisation d’événement (pour avoir travaillé dans l’événementiel culturel depuis plus de 8 ans), de mes idées et du réseau que j’ai développé depuis la venue de mon premier enfant, j’ai souhaité alors créer une plateforme d’échange autour de la parentalité.
C'est donc en octobre 2021 que j'ai fondé la plateforme Hashtagviedeparents - la parentalité sans tabou.


Magda Talan
Responsable réseaux sociaux et co-créatrice des événements de la plateforme
Un repas gastro de temps en temps
A toujours su garder du temps pour elle et son couple
Addicte aux séries
Avec les enfants: préfère lire avec/pour eux que jouer
Mon fils aîné est né en 2018. J’étais alors la première jeune femme de mon entourage à avoir un enfant. De nature curieuse, je me suis informée tout au long de ma grossesse sur la maternité, via des livres, des blogs et des émissions qui passaient à la télévision. Mais je partais du principe que la maternité était quelque chose de naturel, qui se faisait depuis la nuit des temps, et que, par conséquent, il n’y avait pas de raison que cela se passe mal.
Je partais donc accoucher sans me douter une seconde du tsunami qui m’attendait à mon retour à la maison. Ce premier post partum a été une claque monumentale, une vague qui m’a complètement submergée sans que je ne puisse me confier à personne. Le drame est bien là, les gens qui n’ont pas encore traversé cette phase de leur vie ne peuvent pas comprendre, et le tabou généralisé autour de la parentalité empêche ceux qui l’ont déjà traversé de parler librement des difficultés qu’ils ont ou non surmontées. C’est bien connu: «un bébé, c’est que du bonheur». Je suis passé très près de la dépression post partum.
Depuis cet épisode de ma vie, je me suis promise de ne jamais me taire et de briser tous les tabous liés à la parentalité. Cette prise de conscience m’a permis de préparer différemment mon second post partum. «Le savoir, c’est le pouvoir», et savoir à quoi s’attendre aide à relativiser et à appréhender plus sereinement les difficultés qui se dressent sur le chemin de la parentalité. Depuis mon premier post partum, mes amies ont à leur tour eu des enfants, et j’ai pu être pour elles le soutien que j’aurais voulu avoir, et au travers de nos très nombreuses discussions, j’ai pu bénéficier de conseils précieux qui m’ont également aidée à surmonter les difficultés du quotidien.